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La censure à la télévision 1/3

Publié le par Rania G.


Partie 1 : Histoire de la censure à la télévision 

 

Deux domaines surs lesquels s’exerce le contrôle serré de l’Etat sont d’une part la politique au sens large et d’autre part le contrôle des mœurs et notamment de tout ce qui touche à la représentation de la sexualité. Le domaine de la politique ne rentrera pas dans notre objet de recherche.

Les limites du censurable sont de plus en plus poussées. En effet, ce qui est montrable ou non est de plus en plus banalisé.

Alors, le pouvoir renonce à son rôle de censeur et instaure un simple contrôle qui consiste non plus à empêcher préventivement le franchissement de limites qui sont fixées par la loi et laissées à l’appréciation du CSA la frontière séparant ce qui peut ou non se dire.

Patrick Champagne[1] justifie qu’ " il ne fallut pas plus d’une trentaine d’années à la télévision pour voir, sous la pression économique, c’est à dire en réalité de la demande d’une fraction non négligeable du public qui était potentiellement généré par ce média, ce type de processus à l’œuvre". Il explique par là l’évolution de la censure à la télévision.

En 1961, on a pu voir durant quelques secondes, en début de soirée, dans une dramatique, une actrice nue de dos.

En 1964, une speakerine fut exclue parce qu’elle avait mis une jupe trop courte qui laissait voir ses genoux.

En 1984 fut autorisée la diffusion de films à caractère pornographique à raison de un par mois.

Enfin dans les années 1990, on assista à la levée de presque tous les interdits en ce domaine puisqu’on vit la multiplication de la diffusion d’émissions dites de charme et de films pornographiques de sorte qu’aujourd’hui, le débat resurgit à l’occasion du rapport Kriegel signalant qu’une fraction importante d’enfants de moins de 10ans a vu des scènes pornographiques sur l’écran familial.



[1] Dossiers de l’audiovisuel, n°106,la documentation française, Paris,2002


Copyright : Rania G.

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