Quelques mots sur cette plume déchue d’un temps révolu…
En parcourant le blog, certaines personnes m’ont apporté quelques remarques sur certains écrits personnels : poèmes, contes, etc…
Et bien sur tout en me félicitant pour ma plume (je les remercie même si j’ai l’impression de n’avoir jamais écrit ces textes), une question faisait redondance (surtout dans ma tête) : pourquoi je ne continuais pas sur ce chemin là ?
Je n’ai que pour simple réponse : ce n’est plus moi ! Je ne me reconnais plus dans ces textes, je ne me reconnais même pas dans ce romantisme exacerbé ou dans cette souffrance indescriptible qui prenait figure au travers d’une plume meurtrie. Rêve ou cauchemar….je ne saurai que choisir. Je pleure seulement ma plume perdue en ces quelques lignes. Je suis incapable d’écrire depuis des mois, je n’en souffre pas, je suis simplement désolée pour moi-même. Je vis ma page blanche.
Je voulais tout de même vous faire partager un vieux texte récupéré contenant des questionnements sur le romantisme et moi-même.
Et bien sur tout en me félicitant pour ma plume (je les remercie même si j’ai l’impression de n’avoir jamais écrit ces textes), une question faisait redondance (surtout dans ma tête) : pourquoi je ne continuais pas sur ce chemin là ?
Je n’ai que pour simple réponse : ce n’est plus moi ! Je ne me reconnais plus dans ces textes, je ne me reconnais même pas dans ce romantisme exacerbé ou dans cette souffrance indescriptible qui prenait figure au travers d’une plume meurtrie. Rêve ou cauchemar….je ne saurai que choisir. Je pleure seulement ma plume perdue en ces quelques lignes. Je suis incapable d’écrire depuis des mois, je n’en souffre pas, je suis simplement désolée pour moi-même. Je vis ma page blanche.
Je voulais tout de même vous faire partager un vieux texte récupéré contenant des questionnements sur le romantisme et moi-même.
Novembre 2007
Le "vrai" romantique est dans un sens un mélancolique qui se complaît dans sa souffrance. C'est une espèce de masochiste car il n'existe que lorsqu'il pousse à
l'extrême sa pensée de l'amour. Il est capable de vivre d'amour à sens unique mais il ne se rend pas compte qu'il participe à son autodestruction. Il n'avance pas dans sa relation vu qu'elle est
unilatérale.
Et il faut avoir de sacrés nerfs et un sacré courage pour tenir jusqu'à ces extrêmes et en ressortir indemne.
Finalement, il vaut mieux ne pas connaître ses limites, ses extrêmes, ses concessions, et puis cette souffrance qui plane toujours autour du romantique. Il devient d'un coup empathique et ressent les émotions de l'autre : de la peine à la souffrance ... De plus, il en sera marqué à vie. Il y a un "avant" et un "après" lié au grand amour.
Le romantique peut attendre toute sa vie mais il n'a pas sa place en 2007, je pense même qu’il est mort.
Et pourtant c'est le moins lâche dans une relation il n'a pas peur de montrer ses sentiments, ses émotions, il sait ce qu'il veut, rien ne lui fera changer d'avis. Il ne se pose pas non plus les mêmes problématiques que les autres, tout sera surmontable et il fera tout pour trouver des solutions. Le romantique est beaucoup plus cartésien qu'on ne le pense dans ses aspects positifs vu qu'il a déjà atteint ses limites, il les connait et se connait. Enfin il respectera l'autre plus que lui même et jamais ne le forcera à faire ce qui n'est pas voulu.
On porte à croire qu’il est très naïf, il n’en est rien. Justement le romantique connait sa souffrance et la porte. On l’imagine idéalisant son amour c'est faux, il connait les défauts de l'autre sinon il ne baignerait pas dans une certaine léthargie. Le romantique est avant tout un anticonformiste qui provoque pour masquer son malaise.
Hélas, il est vrai qu'il peut se complaire dans sa mélancolie, ne jamais vouloir en sortir, rester dans ses rêves, ses songes. Il y a un dernier critère qui peut sortir le romantique de sa démarche individualiste : il veut transformer le monde !!! Cela passe par des actions politiques, sociales, humanitaires. Normal, c'est un passionné !!!
Et il faut avoir de sacrés nerfs et un sacré courage pour tenir jusqu'à ces extrêmes et en ressortir indemne.
Finalement, il vaut mieux ne pas connaître ses limites, ses extrêmes, ses concessions, et puis cette souffrance qui plane toujours autour du romantique. Il devient d'un coup empathique et ressent les émotions de l'autre : de la peine à la souffrance ... De plus, il en sera marqué à vie. Il y a un "avant" et un "après" lié au grand amour.
Le romantique peut attendre toute sa vie mais il n'a pas sa place en 2007, je pense même qu’il est mort.
Et pourtant c'est le moins lâche dans une relation il n'a pas peur de montrer ses sentiments, ses émotions, il sait ce qu'il veut, rien ne lui fera changer d'avis. Il ne se pose pas non plus les mêmes problématiques que les autres, tout sera surmontable et il fera tout pour trouver des solutions. Le romantique est beaucoup plus cartésien qu'on ne le pense dans ses aspects positifs vu qu'il a déjà atteint ses limites, il les connait et se connait. Enfin il respectera l'autre plus que lui même et jamais ne le forcera à faire ce qui n'est pas voulu.
On porte à croire qu’il est très naïf, il n’en est rien. Justement le romantique connait sa souffrance et la porte. On l’imagine idéalisant son amour c'est faux, il connait les défauts de l'autre sinon il ne baignerait pas dans une certaine léthargie. Le romantique est avant tout un anticonformiste qui provoque pour masquer son malaise.
Hélas, il est vrai qu'il peut se complaire dans sa mélancolie, ne jamais vouloir en sortir, rester dans ses rêves, ses songes. Il y a un dernier critère qui peut sortir le romantique de sa démarche individualiste : il veut transformer le monde !!! Cela passe par des actions politiques, sociales, humanitaires. Normal, c'est un passionné !!!
Et puis n'est-il pas mieux de vivre cette rencontre magique, féérique, deux regards qui se posent dans la rue et puis c'est le coup de foudre .... Soupir
....
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