Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Quelques mots sur cette plume déchue d’un temps révolu…

Publié le par Lady Chester

En parcourant le blog, certaines personnes m’ont apporté quelques remarques sur certains écrits personnels : poèmes, contes, etc…
Et bien sur tout en me félicitant pour ma plume (je les remercie même si j’ai l’impression de n’avoir jamais écrit ces textes), une question faisait redondance (surtout dans ma tête) : pourquoi je ne continuais pas sur ce chemin là ?
Je n’ai que pour simple réponse : ce n’est plus moi ! Je ne me reconnais plus dans ces textes, je ne me reconnais même pas dans ce romantisme exacerbé ou dans cette souffrance indescriptible qui prenait figure au travers d’une plume meurtrie. Rêve ou cauchemar….je ne saurai que choisir. Je pleure seulement ma plume perdue en ces quelques lignes. Je suis incapable d’écrire depuis des mois, je n’en souffre pas, je suis simplement désolée pour moi-même. Je vis ma page blanche.
Je voulais tout de même vous faire partager un vieux texte récupéré contenant des questionnements sur le romantisme et moi-même. 


Novembre 2007

Le "vrai" romantique est dans un sens un mélancolique qui se complaît dans sa souffrance. C'est une espèce de masochiste car il n'existe que lorsqu'il pousse à l'extrême sa pensée de l'amour. Il est capable de vivre d'amour à sens unique mais il ne se rend pas compte qu'il participe à son autodestruction. Il n'avance pas dans sa relation vu qu'elle est unilatérale.

Et il faut avoir de sacrés nerfs et un sacré courage pour tenir jusqu'à ces extrêmes et en ressortir indemne.

Finalement,  il vaut mieux ne pas connaître ses limites, ses extrêmes, ses concessions, et puis cette souffrance qui plane toujours autour du romantique. Il devient d'un coup empathique et ressent les émotions de l'autre : de la peine à la souffrance ... De plus, il en sera marqué à vie. Il y a un "avant" et un "après" lié au grand amour.

Le romantique peut attendre toute sa vie mais il n'a pas sa place en 2007, je pense même qu’il est mort.

Et pourtant c'est le moins lâche dans une relation il n'a pas peur de montrer ses sentiments, ses émotions, il sait ce qu'il veut, rien ne lui fera changer d'avis. Il ne se pose pas non plus les mêmes problématiques que les autres, tout sera surmontable et il fera tout pour trouver des solutions. Le romantique est beaucoup plus cartésien qu'on ne le pense dans ses aspects positifs vu qu'il a déjà atteint ses limites, il les connait et se connait. Enfin il respectera l'autre plus que lui même et jamais ne le forcera à faire ce qui n'est pas voulu.

On porte à croire qu’il est très naïf, il n’en est rien. Justement le romantique connait sa souffrance et la porte. On l’imagine idéalisant son amour c'est faux, il connait les défauts de l'autre sinon il ne baignerait pas dans une certaine léthargie. Le romantique est avant tout un anticonformiste qui provoque pour masquer son malaise.

Hélas, il est vrai qu'il peut se complaire dans sa mélancolie, ne jamais vouloir en sortir, rester dans ses rêves, ses songes. Il y a un dernier critère qui peut sortir le romantique de sa démarche individualiste : il veut transformer le monde !!! Cela passe par des actions politiques, sociales, humanitaires. Normal, c'est un passionné !!!

Et puis n'est-il pas mieux de vivre cette rencontre magique, féérique, deux regards qui se posent dans la rue et puis c'est le coup de foudre .... Soupir ....

Commenter cet article

Z
Un passant qui passe à trépas ? xDDans cette histoire je ne suis qu'un pauvre béotien mais je vais tout de même répondre pour "ma réalité qui n'en est rien" ce qui m'importe à la lecture d'un texte c'est ce que je peux ressentir que cela se nomme après romantisme bidule truc muche macintoch linux powah windows suxx pas grave le principal c'est que je puisse faire la difference entre un navet et un chef d'oeuvre ou un boulet et qqu'un d'interessant. (mais c'est subjectif)
Répondre
L
Peu importe ce que j'ai été ou pas ! Je proposais un texte rédigé il y a quelques temps de cela. Or comme toute personne (puis-je généraliser ou cela m'est aussi interdit ?) j'évolue. Je disais simplement que je ne me reconnais pas là dedans. Oui cette vision est personnelle, finalement nos constats partent toujours d'un vécu, d'une expérience et là je peux me permettre de généraliser car c'est une réalité indéniable.Par contre, vous êtes dans le tord ! Il ne suffit pas de venir avec de belles phrases et attaquer une personne parce que ces propos ne vous plaisent pas. Il faut d'abord étayer vos propos par des arguments, ce qui n'est pas votre cas. Je ne peux même pas apporter une contre argumentation car il n'y a rien à dire à des attaques vide de sens...Vous vous imaginez si je vous disais"linux c'est nul, vous ne vous y connaissez pas en informatique parce que vous utilisez linux, c'est un leurre, etc..." (vous aurez très bien compris pourquoi cette référence).Une pauvre attaque gratuite et sans fondement, ben je lis la même chose avec vos propos !Mais vous pouvez toujours revenir monsieur le passant, ma porte vous sera toujours ouverte :-)
Répondre
U
<br /> <br /> <br /> <br /> Si proche de la réalité ? Il en est rien.La<br /> définition du romantique développée et présentée<br /> comme "vrai" est personnelle, n'est qu'un son de cloche<br /> auquel on aurait enlevé une bonne partie de ses vibrations,<br /> voire pire, où vous en avez confondu un par un autre.<br /> Partir d'une vision personnelle qui dénature la richesse de<br /> ce qui compose l'univers du romantique pour en faire une généralité<br /> et écrire que le romantique n'a pas sa place en 2007 est un<br /> « blasphème », un raccourci honteux.<br /> En clair, à vous lire, j'ai l'impression que l'essence, le<br /> sens ce que est être romantique vous a échappé et<br /> que ce n'est pas tant que vous avez évolué mais n'avez<br /> jamais été « réellement »<br /> romantique ou ne savez tout simplement pas ce que cela signifie.
Répondre
Z
Très beau texte et si proche de la réalité
Répondre
D
2018... Un passant qui passe ...<br /> 'jour...<br /> Je ne fais que passer... mille pardon